jeudi 30 octobre 2014

mardi 30 septembre 2014

Kurt Von Morgen explorateur Allemand au Cameroun

Kurt Von Morgen fait ses études à l'école des cadets de Wahlstatt, puis à celle de Berlin. Il est nommé sous-lieutenant en 1878. Il part pour l'Afrique chargé de seconder (après la mort de malaria du lieutenant Tappenbeck) le lieutenant Kund pour une expédition au sud du Cameroun allemand. Kund étant tombé malade, Morgen le remplace. Il quitte donc la côte le 5 novembre 1889 avec cent vingt porteurs et atteint un mois plus tard le poste de Yaoundé, fondé quelques mois plus tôt par Kund et Tappenbeck. Il en part le 9 décembre pour le fleuve Sanaga qu'il traverse pour se diriger vers le plateau d'Adamaoua. Il part ensuite en direction de l'ouest et découvre le Mbam, affluent de la Sanaga. Il explore ensuite la région des Malimbas, dont la peuplade est proche des Bantous. Il doit ensuite pendant quatre mois se défendre des attaques des tribus côtières. Ensuite Morgen organise sa seconde expédition dans l'arrière-pays d'Adamaoua qui débute le 2 juin 1890. Il fonde à côté de Ndoumba (chef-lieu de la puissante tribu des Vutes), le nouveau poste de Kaiser-Wilhelmburg. Puis il explore les régions de Tibati, Banyo, et Ibi. Il retourne ensuite vers la côte par Bénoué et le fleuve Niger. Il s'arrête quelque temps à Lagos avant de rentrer en Allemagne, appelé à de nouvelles fonctions au ministère des Affaires étrangères. Il reçoit l'ordre de Caprivi de repartir pour le Kamerun en 1894, afin de réorganiser les forces de police, après un mutinerie qui a éclaté en décembre 1893. Il en profite aussi pour organiser deux expéditions, l'une militaire contre les Abos au nord de Douala, et une autre chez les Kpés au mont Cameroun. Il rencontre en 1896-1897 les forces anglaises du Soudan anglo-égyptien, en tant qu'observateur militaire, pendant l'expédition de Dongola contre les mahdistes. Il est nommé en 1897 attaché militaire à Constantinople avec le grade de capitaine. Il est encore observateur militaire, cette fois-ci pendant les événements de Thessalonique en 1897. Il fait ensuite partie des officiers chargés de l'organisation du pèlerinage du Kaiser en Terre sainte en 1898. Il est nommé aide-de-camp (Flügeladjutant) à cette occasion, puis major. Il est affecté à l'état-major en 1901. Curt Morgen est nommé commandant de bataillon du IVe régiment de grenadiers König Friedrich Wilhelm en janvier 1902 et nommé lieutenant-colonel en 1905. Il est affecté à l'état-major du 39e régiment de fusiliers du Bas-Rhin stationné à Düsseldorf. Il est ensuite colonel en 1908 et commande le XVe régiment d'infanterie Prinz Wilhelm der Niederlande (2e de Westphalie) stationné à Minden. Il devient Generalmajor en 1912 et commande la 81e brigade d'infanterie à Lübeck. Il y réside à la maison des Buddenbrook. Morgen est élevé au grade de lieutenant-général à Dantzig peu avant que n'éclate la Grande Guerre. Il commande jusqu'en novembre 1914 le Ier corps de réserve, puis le XVe. Il prend part à la bataille de Tannenberg et il est commandant militaire en Roumanie en 1916. Il est mis à disposition en janvier 1919. Curt Morgen est élevé à la noblesse prussienne en 1904 et reçoit donc le droit d'ajouter la particule « von » à son nom. Il reste jusqu'à ses derniers jours un monarchiste convaincu, fidèle à la Maison Hohenzollern même après 1918. Il est enterré au Ehrenfriedhof de Lübeck.

lundi 1 septembre 2014

Severiano de Heredia maire noir de Paris en 1879

Severiano de Heredia est né en novembre 1836 à La Havane (Cuba) dans une famille de « mulâtres libres ». En 1845, il arrive à Paris en compagnie de sa mère adoptive, Madeleine Godefroy, épouse française de son « parrain » Ignacio Heredia y Campuzano, dont tout semble indiquer qu’il est en fait son père biologique. Le jeune Severiano termine brillamment ses études de rhétorique dans l’institution qui s’appelle alors le Collège Louis-le-Grand. Nous sommes en 1855.Rentier depuis le décès de son oncle en 1848, qui l’a laissé à l’abri du besoin, Severiano de Heredia entame une carrière de poète et de critique littéraire, avec un certain dilettantisme, et investit ses revenus dans l’immobilier. Il se marie en novembre 1868. Deux ans plus tard, il obtient la nationalité française. L’homme est ambitieux. Il se déclare républicain, et partisan de « la décentralisation départementale et communale, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et l’instruction universelle. » En avril 1873, il est élu au Conseil municipal de Paris pour le quartier des Ternes, dans le camp de la majorité républicaine radicale. C’est le seul « homme de couleur » au Conseil. En 1879, après six ans de mandat, c’est la consécration. Severiano de Heredia devient, à 42 ans, président du Conseil municipal de Paris. Soit l’équivalent du maire de Paris aujourd’hui. Il le demeurera pendant six mois, comme c’était l’usage à l’époque dans un système de rotation sophistiqué. Poursuivant ses ambitions, bénéficiant d’amitiés politiques et dans la franc-maçonnerie, le Franco-cubain est élu député du XVIIe arrondissement de Paris en août 1881. Il assumera deux mandats. L’un sous l’étiquette de l’Union républicaine, le suivant sous celui de la Gauche radicale. Il participe même aux travaux parlementaires « il a été prolixe et sans éclipses », en particulier sur les questions économiques et sociales ainsi que sur les questions budgétaires et municipales. Pour une courte période, de mai à décembre 1887, Severiano de Heredia sera également ministre des Travaux publics dans le cabinet de Maurice Rouvier. De retour sur les bancs de l’Assemblée, il terminera son mandat en novembre 1889.Pour autant, cette brillante carrière ne fut pas qu’un long fleuve tranquille. Les préjugés racistes se réveillèrent particulièrement lorsque Severiano de Heredia fut nommé ministre. On lui reprochait moins son action gouvernementale que sa couleur, et il fut affublé de qualificatifs tels que « le nègre du ministère », « nègre roublard aux grosses lippes », « ministre chocolat », et autres joyeusetés. Ce métis appelé aux plus hautes fonctions de l’administration dérangeait, et ce fut tout à son mérite d’avoir superbement ignoré ces quolibets, ouvrant la voie à d’autres grands serviteurs de l’Etat « de couleur », comme Félix Eboué ou Gaston Monnerville, entre autres. Décédé en février 1901, Severiano de Heredia repose au cimetière parisien des Batignolles.

samedi 23 août 2014

l’ascension du col de l'izoard une épreuve

le 7 août 2014 j'ai réalisé un des mes rêves, après l'ascension du col du galibier en 2012 dans les hautes alpes, j'ai réussi à gravir le col de l'izoard, le col mythique du tour de france.Je suis parti de la station puy st vincent à 1404 m d'altitude à 8h du matin et 3 h 32 mn et 42 km 300 après j'ai atteint le col de l'izoard à 2360 m d'altitude. Le dénivelé varie entre 5,2 et 9,7 pour le 4 derniers kms. Encore une fois je suis allé au bout de moi même . Au départ le but était d'aller jusqu'au bout et surtout ne pas abandonner. L'une des difficultés est qu'il est souhaitable de na pas s'arrêter en chemin, car il est quasiment impossible de redémarrer dans la côte. Le plus drôle est qu'à 500 m de l'arrivée il y a un photographe qui vous demande de sourire pour la photo, alors qu'on est en zone rouge mais il faut faire bonne figure tant bien que mal. Au sommet il y a une ambiance extraordinaire de tous les cyclistes qui tentent l'aventure. On se congratule tous car chacun sait ce que représente cette montée, c'est magique, nous sommes à ce moment là tous des héros ou des fous ça dépend comment on voit les choses, pour moi c'est tout sauf fou quelque soit l'âge. Le prochain, col sera celui du granon toujours vers le col du lautaret avec une arrivée à 2413 m d'altitude avec un dénivellé moyen de 7,1 avec une montée à 11% par endroit, il est à 37 km de puy st vincent c'est pour l'année prochaine.

lundi 11 août 2014

balisto reef

Une nouvelle vidéo de mon bac en août 2014

dimanche 20 juillet 2014

timberlake & michael jackson "forever"

le parc national de LOBEKE (suite )

Le parc national Lobeke est situé dans la partie Est du Cameroun en plein cœur de la forêt équatoriale humide. Il fait partie des neufs parcs nationaux du Cameroun, Ce n'est pas le plus grand, mais c'est celui qui contient une grande variété d'animaux. Ce parc, qui fait partie du bassin du Congo, est situé à l’extrême Sud-est du Cameroun. Il couvre une superficie de 217 854 ha. Créé le 19 mars 2001, la gestion du parc s’inscrit dans le cadre de l’initiative de conservation transfrontalière, connue sous le nom de Trinational de la Sangha (TNS). C’est un paysage prioritaire de conservation de la biodiversité qui regroupe, en plus du parc national de Lobéké, la réserve spéciale de Dzangha-Sangha (République Centre Africaine) et le Parc national de Nouabalé-Ndoki (Congo-Brazzaville). Lobéké dispose d’un réseau de clairières marécageuses en particulier sur le flanc oriental du parc.Le Parc de Lobeke fait partie du Tri national de la Sangha,créé en 1999. Dans cette forêt vivent quelques pygmees Baka et les Bangando, peuples liés par un système de 'troc' ancestral qui gère aussi le parc. Cette forêt abrite également un très grand nombre de gorilles de plaine, des chimpanzés et des éléphants . Les communautés locales, soutenu par Le WWF, ont réussi à force d'acharnement et conviction, à un projet de conservation d’utilisation raisonnée des ressources de la forêt qui abrite en particulier un grand nombre de gorilles de plaine, de chimpanzés et d'éléphants. Quelques photos des merveilleux animaux de ce parc.
Si d'aventure vous voulez découvrir d'autres parcs que ceux connus du botswana, de la namibie, du kenya etc.... tentez l'aventure au nord du Cameroun.

le balafon

Le Balafon est un xylophone composé d’un support en bois ou en bambou, sur lequel sont disposées des calebasses (caisse de résonance) surmontées de lattes de bois de tailles croissantes. Les calebasses, de tailles croissantes également, sont percées d’un ou plusieurs trous recouverts traditionnellement d’une toile d’araignée ou plus couramment d’un petit film plastique ou de papier à cigarettes(anciennement de la peau de serpent, des ailes de chauves souris ) Le nombre de lattes du balafon varie en fonction de la région où il est joué, et de l’accord qu’on veut lui donner. Il est généralement accordé en pentatonique (une gamme de 5 notes) mais il peut l'être aussi bien en diatonique (une gamme de 7 notes). Concernant l'accord pentatonique, il existe le Dioula bala (le modèle le plus couramment joué) et le Bamanagame. Les lattes de bois du balafon diatonique sont plus épaisses mais moins larges que le balafon pentatonique, la note devant être plus haute. Il existe deux grands types de balafon qui peuvent être distingués par la taille de leurs lames et de leurs calebasses. Il existe un balafon à grosses calebasses, appelé par certains balaba (gros bala) et un bala à petite calebasses, parfois décrit comme le balanin (petit bala). Le balaba est généralement joué seul et accompagné de petits instruments (crécelles ou djabara, sékérés et même des chants des femmes). A l'inverse, le balanin est joué dans un ensemble de 2 balanins et 2 tambours calebasse. Quand j'étais au Cameroun chaque année lors de la fête de la jeunesse le 11 février de chaque année, il y avait dans les quartiers des danses traditionnelles accompagnées de danseurs endiablés dans une frénésie totale. La musique était toujours composée de percussions, et de balafons. D'ailleurs j'avais appris à jouer quelques airs. Aujourd'hui encore il m'arrive, rarement c'est vrai car il est accroché sur mon mur à 2 m 50 de hauteur, de jouer un peu, c'est un son particulier qui me rappelle toute mon enfance au Cameroun.

samedi 21 juin 2014

la chefferie foto

Le nom Foto découle de fô’oh toh qui signifie « le chef qui interdit ». Selon la légende, il y eut un roi-chasseur, venu de la plaine des Mbos autour du 17ème siècle, du nom de Temgoua ou Temekouo qui trouva sur place les chefferies autonomes de Lap-zeukeng et de Toulah Dizong. Grâce à sa générosité, il réussit à empêcher les populations de ces villages à ne plus obéir à leurs souverains respectifs et à l’adopter comme leur nouveau roi. D’où ce nom de fô’oh toh devenu celui de la chefferie Foto. Située à 1400m d’altitude, sur le versant sud-est des Monts Bamboutos, Foto dispose d’un micro climat qui en fait une zone de villégiature et de loisirs par excellence. Son territoire est entièrement inscrit ou compris dans le périmètre de la commune de Dschang et regorge quelques lieux de mémoires collectives et sites touristiques (chute de Lingang, mission Sacré-Cœur...). L’accès à la chefferie se fait en traversant l’entrée à toit conique symbolisant le conseil des neuf notables ou m’kamvu. Les matériaux prédominant dans l’architecture ici sont : la terre et les ronces agencées de manière dynamique et qui ne laisse indifférent aucun visiteur. L’axe de vie de la chefferie est bordé à droite par de petites cases dans lesquelles sont disposées des bustes et statues de rois représentant les principaux bâtisseurs du royaume : Fong Nelo (1892-1915), Fong Tenekeu (1915-1932), Fong Soffack (1932-1964). Le Fong Nelo, est présenté ici comme l’un des plus célèbres de la dynastie régnante. Anticolonialiste, il fut le symbole de la résistance contre la pénétration allemande dans la région. Action qui lui valu une mort par pendaison en 1915 sur la place du marché de la chefferie. Les danses culturelle et cultuelle parfois très festives rythment la vie de la communauté. A l’occasion des funérailles et autres cérémonies qui ponctuent la vie des populations, vous pouvez découvrir et esquisser quelques pas de Nteuh ou regarder parader les membres des sociétés coutumières : Madzong, Akah, Kun’gang… Vous accédez à la chefferie en traversant l’entrée surmontée de neuf toits coniques symbolisant le conseil des neuf notables ou M’Kamvu. Face au palais de construction coloniale et disposées en arc de cercle, les cases traditionnelles ont les murs couverts de bambous et les toits de paille. Dans plusieurs petites cases sont exposés les bustes et statues des principaux rois bâtisseurs du royaume. On trouve ainsi Fong Nelo (1892-1915), Fong Tenekeu (1915-1932) ou encore Fong Soffack (1932-1964). Le nouveau chef supérieur de la chefferie, Guy Bertrand Momo Soffack, accède au trône le 12 juin 2010. Il succède à son père, sa Majesté Jean Claude Momo 1er décédé le 29 avril 2010 à 74 ans après 46 ans de règne. Il laisse 18 épouses et 140 enfants. Il était le 7ème chef de la dynastie Foto fondée en 1823.

mercredi 26 février 2014

mercredi 5 février 2014

Louis Paul Aujoulat

Louis-Paul Aujoulat naît le 28 août 1910 à Saïda (département d'Oran, Algérie). Il accomplit ses études secondaires au collège de Sidi-Bel-Abbes, où son père est professeur, avant de venir, en 1928, à l'Université catholique de Lille (Nord) pour y suivre les cours de la Faculté de médecine.Il soutient, en 1934 à Nancy, sa thèse pour le doctorat en médecine. Lauréat de la Faculté, il poursuit, pendant deux ans, des travaux dans le laboratoire de physiologie du professeur Legrand et est chargé de cours à l'Ecole des infirmières de Lille. A partir de cette période l'histoire du Cameroun va intégrer la sienne.En 1935, il effectue une enquête médicale au Cameroun et au Gabon. Il repart, dès 1936, après son mariage, pour implanter au Cameroun la fondation médicale Ad Lucem : il s'établit d'abord à Efok, près de Yaoundé (Cameroun), où Ad lucem crée un hôpital. De 1936 à 1945, le docteur Aujoulat est médecin-directeur de la fondation. Il crée encore, en 1937, l'Action catholique indigène du Cameroun et est mobilisé sur place, en 1939, comme médecin-chef. Toujours très sensible aux problèmes de la médecine et de l'action sociale, il ouvre, en 1945, un secrétariat social à Douala. Candidat au Cameroun, sous l'étiquette MRP, pour le siège du collège des citoyens, le docteur Aujoulat est élu le 18 novembre 1945, au second tour, dans le cadre d'une élection triangulaire. A l'Assemblée nationale Constituante, il est nommé membre de la Commission des territoires d'outremer, et interpelle notamment le Gouvernement sur les conséquences des accords de tutelle pour le Cameroun. Louis-Paul Aujoulat est réélu député du Cameroun à la seconde Assemblée nationale Constituante. Député très actif, nommé à la Commission des territoires d'outremer, il est à l'origine de plusieurs résolutions portant notamment sur le reclassement des médecins africains du Cameroun anciens combattants des Forces françaises libres, et la réorganisation des services de la santé publique dans les territoires d'outre-mer. Il se présente pour le MRP( mouvement du rassemblement du peuple) , lors des élections du 10 novembre 1946, et est à nouveau réélu, au premier tour, par le collège des citoyens de statut français. Comme député, il est à l'origine de cinq propositions de loi. L'une d'elles tend à ce que les métis des territoires d'outremer de l'Union française bénéficient, dès leur naissance, des droits attachés au titre de citoyen français. Une autre a pour objet l'institution du Conseil général de la Haute-Volta. Trois propositions, déposées le 19 mai 1948, proposent une réorganisation d'ensemble de l'enseignement et de l'exercice de la médecine outremer. Louis-Paul Aujoulat assiste, en 1946, à l'Assemblée générale de l'ONU comme conseiller de la délégation française et y intervient le 13 décembre pour faire approuver les accords de tutelle sur le Togo et le Cameroun. Il participe, en outre, en 1948, aux travaux du Conseil de tutelle comme conseiller technique, et fait partie de la délégation française à l'ONU, en 1949. Le docteur Aujoulat est nommé secrétaire d'Etat à la France d'outremer. il doit notamment défendre, devant l'Assemblée, le projet de loi instituant un Code de travail dans les territoires d'outremer (loi du 15 décembre 1952). Ce texte prévoit l'abrogation renouvelée de tout travail forcé, la mise en place des droits fondamentaux des travailleurs, la protection du travail et la réglementation des conditions de travail, la fixation des filières de formation professionnelle, le règlement des différends du travail, la signature des conventions collectives, enfin, l'organisation de l'inspection du travail. Louis-Paul Aujoulat est à nouveau réélu, le 17 juin 1951, député du Cameroun. Il est également élu député à l'Assemblée territoriale du Cameroun, qu'il présidera pendant deux ans. Il se présente aux élections du 2 janvier 1956 au Cameroun, mais, il n'est pas réélu. Cet échec coïncide avec l’émergence du futur Président du Cameroun Amadou Ahidjo. Il abandonne alors la vie parlementaire et il disparaît de la vie politique du Cameroun. Même si les avis politiques sont divergents sur le rôle tenu dans la vie politique et la préparation de l’indépendance du Cameroun proclamée le 1er janvier 1960, il aura été un élément important de la vie politique pré indépendance du Cameroun.