mardi 29 mars 2011

Kama Kamanda

Kama Sywor Kamanda est un écrivain congolais, il est né le 11 novembre 1952 à Luebo au Congo-Kinshasa. Tour à tour conteur, poète et romancier, Kamanda a produit une œuvre littéraire considérable et mondialement reconnue. Depuis la parution, en 1967, de son premier ouvrage, Les Contes des veillées africaines, il a écrit une douzaine d’ouvrages totalisant un millier de poèmes et divers recueils réunissant des centaines de contes. Sa production littéraire inclut aussi quelques romans.
Conteur, il s’est distingué par ses contes littéraires à la fois inspirés par ses expériences personnelles, son imaginaire et les traditions et réalités du continent noir. Récits féeriques, ses contes sont imprégnés de la culture et de la civilisation de toutes les terres africaines.
Poète, Kamanda a su redonner un souffle nouveau et de la grandeur à la poésie contemporaine, grâce à la richesse de son langage et à sa maîtrise de la métaphore. La critique et des poètes parmi les plus grands de son temps, dont Mario Luzi et Léopold Sédar Senghor, ont souligné la puissance de ses vers et la richesse de son imagerie. Il a reçu de nombreux prix, notamment, en 2009, le Prix Heredia de l'Académie française pour son Oeuvre poétique : édition intégrale.
Romancier, Kamanda n’a cessé de porter en lui son Afrique et ses rêves. Ses écrits révèlent un véritable résistant face aux pouvoirs totalitaires, mais aussi un complice des hommes et des femmes qui luttent en silence pour le respect de leurs droits ou leur survie et celle de leurs enfants. Écrivain engagé, il s’est toujours considéré comme une « âme perdue entre les rêves et les illusions, les joies et les peines du monde africain ».

deux livres que je conseille de lire ils sont passionnants.

vendredi 18 mars 2011

jeudi 17 mars 2011

mon étoile ....de mer

De la famille des linkia

mon récif

quelques photos de mon récif en mars 2011.

l'acanthurus coroeleus dans sa belle robe bleue de soirée


Une petite plongée dans le récif

lundi 14 mars 2011

Ferdinand Léopold OYONO



Ferdinand Léopold Oyono, né le 14 septembre 1929, mort le 10 juin 2010, était un diplomate et homme politique camerounais ainsi que l'auteur de trois romans publiés à la fin des années cinquante.
Né en 1929 à Ebolowa, dans la Province du Sud Cameroun, Ferdinand Léopold Oyono poursuit au lycée de Provins, en France, des études commencées au lycée de Yaoundé. Il réussit ensuite des études supérieures de droit à la Sorbonne avant d'entrer à l'École nationale d'administration (ENA) de Paris en section diplomatique.

Il débuta en 1959 une brillante carrière de haut fonctionnaire avant de devenir ambassadeur du Cameroun dans divers postes (auprès des Nations unies à New York, en Algérie, en Libye, en Grande-Bretagne et en Scandinavie). À partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires étrangères ou la Culture.

À la fin des années 50, Ferdinand Léopold Oyono publia en langue française trois romans qui ont trait à la vie quotidienne en Afrique à l'époque coloniale et qui, mettant en cause aussi bien l'administration que la police ou l'Église des missionnaires, feront scandale dans cette période de décolonisation.

Une vie de boy, publié en 1956, est centré sur le personnage de Toundi, boy instruit placé chez le commandant d'un district de la colonie française. Le roman dénonce les pratiques autoritaires de la colonisation et au-delà, la négation de l'humanité des colonisés à qui on ne pardonne pas de quitter leur place en découvrant l'envers du décor des maîtres blancs. La place faite à la frustration sexuelle de Toundi vis-à-vis de sa patronne blanche et les turpitudes intimes de celle-ci offrent par ailleurs une approche renouvelée du problème colonial.
Le vieux nègre et la médaille, publié en 1956, se concentre sur la date symbolique du 14 juillet, fêtée dans un district éloigné. Ce jour-là, Meka, qui a donné du terrain aux missionnaires pour leur église et dont les deux fils sont morts à la guerre, est d'abord heureux d'être honoré par une médaille de reconnaissance de la France, à laquelle tous ses proches applaudissent. En deux jours, après une cérémonie qui tourne au grand guignol et une nuit d'humiliation, le vieil homme prend conscience que ce 14 juillet n'est en fait qu'une mise en scène hypocrite des pouvoirs coloniaux qui parlent d'amitié en maintenant une stricte exclusion des colonisés. La solidarité africaine qui l'entoure à la fin du roman constitue un contrepoint politique et, avec la fierté retrouvée du peuple colonisé, une réponse à la colonisation des Blancs.
Chemin d'Europe, publié en 1960, raconta quant à lui l'exploration plus ou moins chaotique du monde des Blancs dans une bourgade africaine par un jeune homme qui veut se couper de ses racines et rêve d'Europe malgré les mises en garde de son père.

Ces œuvres qui associent des registres variés, avec des pages drôles ou grinçantes ou émouvantes, ont marqué les esprits dans cette période où s'esquisse la décolonisation et Ferdinand Oyono n'a pas exploré d'autres sujets en cessant d'écrire des romans depuis 1960. Il décède le 10 juin 2010 à Yaoundé au Cameroun.

dimanche 13 mars 2011

l'ére Miles Davis



Destin peu commun que celui de Miles Davis, trompettiste dans le combo de Charlie Parker à 19 ans, il devait ensuite exceller dans tous les styles de jazz. Quand il ne les a pas créés !

Même issus de milieux relativement aisés, même établis depuis plusieurs générations dans le Nord, les noirs ont toujours été en proie au racisme. Cette intolérance a fait naître chez nombre d’entre eux un sentiment profond de révolte, ainsi que le désir ardent de glorifier les traditions de leur communauté. Pour exister, culturellement et socialement, pour prouver à l’Amérique que les gens de couleur n’étaient pas destinés à constituer éternellement une main d’œuvre bon marché, pour les propriétaires terriens du Sud comme les directeurs d’usine du Nord. Certains ont choisi le sport, à commencer par la boxe, d’autres la musique, et plus particulièrement le jazz.
Miles Davis n’a pas échappé à cette règle. Bien que ses parents eussent, un temps, nourri l’espoir qu’il devint musicien classique – après tout, ne fut-il pas inscrit à la prestigieuse Académie Juilliard, à New York, qui préparait ses étudiants à cette discipline ?

Milles devait consacrer toute sa vie au jazz, à ce jazz qui était pour lui le seul moyen sinon de vaincre sa solitude, tout au moins d’exorciser sa tristesse. Là encore, les choses n’ont pas été faciles. Certes, le trompettiste a souvent été à l’origine des révolutions esthétiques qu’a connues le jazz après la guerre, et il s’est imposé comme l’une des très rares stars de la musique afro-américaine. Mais son succès, il l’a d’abord dû aux Blancs qui achetaient ses disques et, dans une moindre mesure, à des arrangeurs et instrumentistes de génie, eux-mêmes de race blanche. Ce devait être, pendant de longues années, un paradoxe très difficile à assumer, pour le musicien qui a dit un jour : « je ne joue pas pour les Blancs. Je veux entendre un Noir dire : ‘j’aime Miles Davis’ ! ».

Né à Alton (Illinois) le 25 mai 1926, puis élevé à East Saint Louis (Missouri) où son père exerce la profession de dentiste, Miles Ddawey Davis prend très jeune des leçons de musique, à l’image de bien des enfants noirs des classes moyennes. Dans son autobiographie, il écrit : « a 12 ans, la musique était devenue la chose la plus importante de ma vie (…). Ce n’est pourtant qu’en passant d’Attucks Junior High à Lincoln High Scool que j’ai fait de vrais progrès. Mon 1er grand professeur, Elwood Buchanan, était à Lincoln. J’y ai fait toute ma scolarité jusqu’au diplôme (…). Après mon père, c’est M. Buchanan qui a exercé la plus grande influence sur ma vie ». Et Miles de poursuivre : « pour mon 13ème anniversaire, mon père m’acheta une trompette neuve. Ma mère voulait un violon, mais il passa outre ».

Tandis qu’il affine sa technique dans la formation d’Eddie Randall, certainement au début des années 1940 la meilleure de Saint Louis, Miles Davis a, un jour de 1944, l’opportunité d’assister à un concert du grand orchestre de Billy Eckstine dans lequel jouent Charlie Parker et Dizzy Gillespie. C’est son 1er contact avec le bop qui, depuis quelque temps déjà, fait fureur dans les clubs new-yorkais. Frappé par la virtuosité expressionniste du saxophoniste alto et du trompettiste, Miles décide d’adhérer lui aussi au jazz nouveau. Bientôt établi à New York pour y suivre des cours à l’Académie Juilliard, il aura tout le loisir, le soir venu, de se rendre dans les clubs de la 52e Rue, la « Swing Street ».

Devenu l’un des disciples Parker et Gillespie, Miles Davis entre dans le quintette du saxophoniste alto en 1945, lequel comprend également Duke Jordan au piano, Tommy Potter à la contrebasse et Max Roach à la batterie.

Cette expérience, qui durera 4 ans, permettra au jeune trompettiste de réaliser d’incontestables progrès, même si son jeu est à cette époque, et le plus logiquement du monde, marqué par celui de Dizzy Gillespie – « Billie’s Bounce » et « Now’s The Time » l’attestent. En même temps, il prendra conscience qu’il n’est, en réalité, pas fait pour jouer le bop, que son caractère ne correspond en aucune façon à l’exubérance et, pour tout dire, à la violence de ce jazz. Un contrat au Royal Roost de New York en 1949 va faciliter sa rupture avec Parker. En vue des prestations dans le club de Broadway, et sur les judicieux conseils de Gil Evans et de Gerry Mulligan, Miles Davis met sur pied un groupe. Celui-ci comprend au départ John Lewis (piano), Max Roach (batterie), Lee Konitz (saxo ténor), Mike Zwerin (trombone), Gerry Mulligan (saxo baryton), Al McKibbon (basse), Junior Collins (cor), Bill BBarber (tuba) et Kenny Hagood (chant).
Sitôt après la parution de « The Birth Of The Cool », le trompettiste se lance dans d’autres expériences musicales.

Enregistré en 1954 avec le pianiste Horace Silver, le tromboniste JJ. Johnson et le saxo ténor Lucky Thompson, « Walkin’ » est encore un chef d’œuvre. Cette fois, les sonorités impressionnistes ont laissé la place à une vigueur exacerbée dans l’interprétation, à telle enseigne que l’on voit dans ce titre les prémices du funk.

Les enregistrements avec son groupe puis avec son quintette, ceux entrepris avec Gil Evans à partir de la fin des années 1950 ont placé Miles Davis au zénith. En 1957, il a même enregistré, alors qu’il se trouvait en France, la musique « d’Ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle. Quant à l’album « King Of Blue », qui date de 1959, avec notamment le pianiste Bill Evans, il a fait de lui un musicien d’avant garde, au même titre, par exemple, que Charles Mingus.

Miles Davis enregistrera encore des œuvres superbes tout au long des années 1970 et 1980 « Calypso Frelimo », « The Man With a Horn », « It’s Gets Better », « That’s Right », « Time After Time « et « Tutu ». Néanmoins, victime d’un très grave accident de voiture en 1972, il aura tendance à moins se produire sur scène et à consacrer une part importante de son temps à la peinture qui, selon les propres mots du jazzman, l’ »a beaucoup aidé ». C’est le 28 septembre 1991, 2 mois après avoir été décoré de la Légion d’honneur par les autorités françaises, que le monde apprend ma disparition de la plus grande star du jazz, le « virtuose de la non-virtuosité

Miles Davis ne s’affirme pas comme un grand virtuose, avant lui, Louis Armstrong et Dizzy Gillespie ont véritablement émancipé le jeu de la trompette. En revanche, il a été le seul non seulement à transcender ou à créer autant de styles de jazz, mais encore à dominer aussi longtemps le monde de la musique afro-américaine. Plus extraordinaire encore : tout en s’attirant la sympathie et le respect du public blanc, il a été l’un des plus ardents défenseurs de la cause noire. Ce n’est pas là, d’ailleurs, le moindre des paradoxes du créateur du cool jazz que sa musique, expression de sa tristesse et de sa solitude, ait contribué à rendre moins tristes et solitaires ceux-là même qui l’écoutaient.

samedi 12 mars 2011

Léon Gontran Damas 1912/ 1978



Léon-Gontran Damas est né le 28 mars 1912 à Cayenne (Guyane). Lorsque sa mère meurt en 1913, il est élevé par une tante, Gabrielle Damas (qui est la fameuse « Man Gabi »). Après l'école primaire à Cayenne, il continue ses études à Fort-de-France, au lycée Schœlcher (en 1925-26, il y partage les bancs avec Aimé Césaire). En 1928, Damas poursuit ses études secondaires à Meaux. Il reste en France et se fixe en 1929 à Paris. Il y entame des études de russe et de japonais. Il suit des cours de droit, fréquente également la faculté des Lettres et plus tard l'Institut d'Ethnologie de Paris.
Témoin de discrimination raciale en métropole, Damas est sidéré devant ce qui se passe ailleurs aussi, sur le front fasciste européen et dans le pays de l'Oncle Tom. Plus qu'Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor (avec qui Damas forme le trio fondateur de la Négritude), Damas suivra de près le problème racial en Amérique : les lois « Jim Crow », les lynchages et les émeutes, la lutte pour les droits civiques de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People). Parallèlement, il traduit dans nombre de ses poèmes sa douleur devant le désastre que sont le racisme et le tabou des relations interraciales. Incarnant en poésie la pensée de Frantz Fanon avant la lettre – le mimétisme et le complexe d'infériorité, les séquelles du colonialisme – Damas épingle les nombreux fantasmes du Blanc sur le Noir, ainsi que les nombreuses frustrations du Noir dans la société blanche. Il fréquente et se lie d'amitié avec Countee Cullen, Langston Hughes (dont il prépara la biographie en français) ainsi qu'avec un autre chef de file de la littérature de révolte afro-américaine, Richard Wright.

En 1935, Damas accepte la responsabilité de secrétaire de rédaction de la revue L'Étudiant noir. Deux ans plus tard, il publie à compte d'auteur Pigments, plaquette de poésie illustrée d'un bois gravé du pacifiste gantois, Frans Masereel. (Robert Desnos fait l'éloge de Damas dans des termes tout à fait analogues à ceux qu'emploie plus tard Breton pour Césaire.) Suit en 1938 Retour de Guyane. Damas publie en 1953 Graffiti et en 1956 Black-Label : un titre-tonnerre, une boisson amère qui sonne comme « Blue Note » pour la musique jazz, « Cuba libre » pour les cocktails caraïbes. Damas, le bègue, chante la solitude, la peur d'être abandonné par celle qu'il aime et attend, la tristesse et la lâcheté du « blanchiment », comme le font les musiciens de jazz qu'il vénère (cf. « Shine », pour Louis Armstrong).

Considérant les problèmes du racisme à l'échelle planétaire (« race », religion, langue, nationalité et préférence sexuelle confondues), solidaire avec les soldats, avec les « catins blêmes », ayant arpenté d'autres « terres consanguines » (Césaire), Damas combina sans faille une carrière politique et littéraire, tant ces deux engagements lui semblent indissociables. Suite au décès du député de la Guyane, René Jadfard, Damas siège de 1948 à 1951 à l'Assemblée Nationale française. Marié avec la Martiniquaise Isabelle Victoire Vécilia Achille en 1949, Damas ne se contente pas d'être « bêcheur de cette unique race » (Césaire) et il collabore à des revues-manifestes : La Revue du Monde noir, Légitime Défense et L'Étudiant noir. Il se lie d'amitié profonde avec Alain Locke (The New Negro) et Claude McKay (qu'il cite en exergue à Black-Label).

Antimilitariste et antifasciste, Damas aura de nombreux démêlés avec les Nazis. Il lutte aux côtés de personnes comme Robert Desnos, Jean-Louis Baghio'O et Marguerite Duras contre Vichy et l'occupation nazie. En 1943, nous apprend Daniel Racine, « la Gestapo [...] l'arrête, la Milice, les Waffen SS ou la police française » le menacent. Ayant étudié l'ethnologie avec Jacques Roumain et Michel Leiris, Dumas sera, après les tourments de la guerre, chercheur à l'UNESCO de 1964 à 1969. En 1964, il se rend au Brésil, où il rencontre sa deuxième femme, Marietta Campos, qu'il épouse en 1967. Voyageant beaucoup, tant aux États-Unis que dans la Caraïbe, avec des allers et retours fréquents en France, Damas est aussi le fondateur, aux Éditions Fasquelle à Paris, d'une collection « Écrits français d'outre-mer ».

En 1977, on lui découvre un sarcome cancéreux sous la langue. Guéri, il se rend à Dakar, mais doit être hospitalisé d'urgence quelques mois après l'opération à cause d'une rupture d'anévrisme. À la fin de cette même année, il attrape une pneumonie et on diagnostique un cancer à la gorge. Il meurt le 22 janvier 1978 à Washington, D.C.

jeudi 10 mars 2011

les foulbés

les foulbés sont de culture peulh et surtout un peuple d'éleveurs, dont une minorité est restée nomade, est le plus nombreux (près de vingt millions) dans une immense région en forme d'arc qui va de la Guinée et du Sénégal (dont ils sont sans doute originaires) au Soudan, en passant par le Mali, le Burkina, le Bénin, le Niger, le Nigéria, le Tchad, la République Centrafricaine et donc le Cameroun où ils sont surtout basés dans le nord du pays( garoua, maroua, ngaoundéré ..)

Islamisés progressivement depuis le XIè siècle, les Foulbés ont conservé leur langue commune, le foufouldé, et une forte identité fondée sur le fulaaku,( un code moral et social très exigeant ) ,privilégiant la discrétion (voire le secret), la liberté, la pudeur, la ténacité, une relation quasi-sacrée avec les animaux d'élevage mais aussi la curiosité et l'ouverture à l'égard des autres cultures. orgueilleux et fiers de leur racine.

La culture traditionnelle Peulh est fondée sur l'élevage, le troupeau fait partie de l'univers physique et psychique du peulh. Le jeune berger recevait une éducation très stricte: il doit être vigilant à l’égard des animaux dont il est responsable ; il doit aussi être attentif aux autres et permettre aux étrangers d'abreuver leurs troupeaux à son puits ; il doit, enfin, prêter des génisses — c’est la « vache d’attache » —, selon un contrat oral, et les veaux nés au cours de cette période appartiennent à l'emprunteur. Les descendants de ces veaux sont plus aimés que les autres, car ils sont le vivant témoignage d'une amitié partagée. Ils vivaient avec leur troupeaux de pâturages naturels, ce qui leur a vallu le rejet dans le règne animal, puisqu'ils vivaient d'une nature non domestiquée. Mais c'est justement l'éducation qu'ils ont reçu qui leur permettait de vivre en accord avec les animaux et avec la nature qu'ils utilisent sans la cultiver.
Cette éducation était un genre d'héritage, ne la recevait qu'un digne descendant de berger. Il est difficle de voir un peulh s'adonner aux travaux des champs.
Avoir du betail était plus qu'un signe de richesse chez un peulh, ils mangeaient raremment leur betail, sauf à des rares occasions comme le mariage etc. le betail leur servait parfois de monnaie d'échange, maintenant certains peulhs se sont sédentarisés et ont abandonnés l'elevage.

mercredi 2 mars 2011

un bac sous bio pellet.

Les couleurs des coraux sont presque irréelles.

Les NP réducing biopellets


Les NP réducing biopellets sont composés de polymères biologiquement dégradable qui peut être placé dans un filtre fluidisé de préférence ce qui empêche l'accumulation de détritus avec la sortie qui doit être dirigée près de l'entrée de l'écumeur afin de limiter la quantité de bactéries qui entrent dans le système. Ceci a l'avantage supplémentaire d'échange les gaz CO2 pour les O2.
Les effets positifs de la réduction NP-reducing biopellets sur la qualité de l'eau sont basés sur le principe d'immobilisation. Les déchets de l'eau, les nitrates et les phosphates principalement, sont convertis en bactéries. Cela empêche les accumulations et donne un milieux faible en nutriment
Les pastilles permettront la croissance de bactéries aérobies qui par conséquent va consommer le nitrate et le phosphate en même temps. Les bactéries utilisent le carbone des biogranules, tandis que l'azote et le phosphore sont retirés de l'eau. Cette conversion organiques (avec de l'azote et de phosphore) dans la biomasse microbienne est appelé immobilisation.
L'excédent des bactéries seront consommés par les éponges et les coraux, ou évacuer par l'écumeur. En moyenne, cette méthode prend 2-4 semaines pour donner naissance aux bactéries suffisantes pour permettre au nitrate et phosphore de baisser. Le principal avantage de cette méthode est que le NP-réductrices biogranules permettent de stimuler la croissance locale de bactéries dans le compartiment du filtre, au lieu de partout dans l'aquarium. Ils empêchent aussi la croissance des cyanobactéries, et autre algue.
Une bonne posologie initiale est de 0,5 a 1 litres de pellets par 500 litres (100 USG). Après environ 2-4 semaines, le nitrate et les phosphore devrait commencer à décroître. Pour certains aquariums a alimentation lourde, des dosages plus élevés sont appropriées.
Les NP réducing biopellets sont consommés par des bactéries, ce qui explique pourquoi de nouveaux granulés doivent être ajoutés tous les 3-6 mois, afin de compenser pour le substrat digéré.
Je conseille personnellement de doubler le débit préconisé de la pompe d’alimentation du filtre.
Photo du filtre dans ma décantation.